Normandie Web : Daubeuf-Serville | |
Région : Haute-Normandie ||
Département : Seine-Maritime ||
Canton : Goderville ||
Habitants : 362 ||
Auteur : Manuel Arragain - marragain@yahoo.fr Curiosités : |
Cette commune cauchoise est située non loin de Valmont, sur la D10, qui relie Cany-Barville à Saint-Romain-de-Colbosc. L'une des commune les plus au nord du canton de Goderville, elle compte en 1999 322 Daubeuvais, répartis sur 775 hectares.
Le mot Daubeuf est une union de deux mots scandinaves signifiants
"maison de la vallée". Le mot Serville est encore une
fois formé d'un nom de personnage, et du latin
"villa", Serville veut donc dire "domaine de Saro".
Une légende dit que la source de la Ganzeville est
autrefois située sur la commune mais qu'elle a
disparu, pour punir les habitants d'avoir chasser les
hommes de la plaine durant une terrible sécheresse.
Au milieu du XIXe siècle, la découverte des ruines
d'un moulin montre l'existence d'un cours d'eau.
L'Église Notre-Dame-de-la-Nativité date du XVIe siècle, mais seul le clocher est aujourd'hui témoin de la construction de l'époque. La nef et le choeur date d'une rénovation du XIXe siècle, construits dans une imitation du style roman.
Dans le château de Serville se tient une très belle chapelle décorée et un colombier renaissance, à douze pans, fait de pierre et de brique. Ayant subi d'importantes transformations au XIXe siècle, le château ne conserve du XVIe siècle, date de sa construction, que la façade postérieure ainsi qu'une tourelle, dont la couleur de la brique est étonnante. Le manoir de Vertot, en pierre et en brique, est une grande bâtisse traditionnelle du XVIe siècle.
Au cimetière est inhumée Marie Adélaïde Paviot, épouse du chevalier Charles David GODEFROY, seigneur de Senneville, Cressenville, Daubeuf et Vertot, gentilhomme ordinaire à la chambre du Roi, au XVIIIe siècle.
Cette commune cauchoise est située non loin de Valmont, sur la D10, qui relie Cany-Barville à Saint-Romain-de-Colbosc. L'une des commune les plus au nord du canton de Goderville, elle compte en 1999 322 Daubeuvais, répartis sur 775 hectares.
Le mot Daubeuf est une union de deux mots scandinaves signifiants
"maison de la vallée". Le mot Serville est encore une
fois formé d'un nom de personnage, et du latin
"villa", Serville veut donc dire "domaine de Saro".
Une légende dit que la source de la Ganzeville est
autrefois située sur la commune mais qu'elle a
disparu, pour punir les habitants d'avoir chasser les
hommes de la plaine durant une terrible sécheresse.
Au milieu du XIXe siècle, la découverte des ruines
d'un moulin montre l'existence d'un cours d'eau.
L'Église Notre-Dame-de-la-Nativité date du XVIe siècle, mais seul le clocher est aujourd'hui témoin de la construction de l'époque. La nef et le choeur date d'une rénovation du XIXe siècle, construits dans une imitation du style roman.
Dans le château de Serville se tient une très belle chapelle décorée et un colombier renaissance, à douze pans, fait de pierre et de brique. Ayant subi d'importantes transformations au XIXe siècle, le château ne conserve du XVIe siècle, date de sa construction, que la façade postérieure ainsi qu'une tourelle, dont la couleur de la brique est étonnante. Le manoir de Vertot, en pierre et en brique, est une grande bâtisse traditionnelle du XVIe siècle.
Au cimetière est inhumée Marie Adélaïde Paviot, épouse du chevalier Charles David GODEFROY, seigneur de Senneville, Cressenville, Daubeuf et Vertot, gentilhomme ordinaire à la chambre du Roi, au XVIIIe siècle.