Cette commune de 1771 ha, compte 635 Novomarquiens.

Elle est située au bord de l'Epte, frontière aussi bien historique que géographique de la Normandie. On est dans le pays de Bray, non loin du Vexin, à la limite des deux départements hauts-normands, et de l'Oise. On est donc ici très proche de la Picardie, et Beauvais n'est qu'à 30 km. De plus, dans une région à caractère rural très marqué, on se situe à moins de 100 km du centre de Paris.
C'est sa situation géographique qui a donné son nom à la commune : en effet, Nouvelle-Marche est l'hypothèse la plus problable pour l'origine du nom de la commune, en référence à la frontière du fief que donna le Roi de France à Rollon, par le traité de Saint-Clair sur Epte, il y a plus de mille ans.
D'ailleurs, dans toute l'histoire de la commune, sa position géographique est un élément déterminant.

L'eglise prieuriale a été, à l'origine, construite au Xe siècle, mais elle ne conserve de cette époque que le style roman de l'abside et du transept. La nef et la façade ont été refaites au XIXe siècle.

Parmi les édifices anciens que renferme la commune, la ferme seigneuriale de Vardes est sans doute le plus notable, notamment parce qu'elle est très ancienne. Ce domaine est le siège de la très ancienne seigneurerie normande des Bec-Crespin. Au centre de la très vieille enceinte primitive, Jacqueline Du Bueil, comtesse de Vardes, Dame de Vardes, connue pour avoir été la maîtresse d'Henri IV, et d'ailleurs mère de l'un de ses fils, Antoine De Bourbon, fait construire, dans la première moitié de XVIIe siecle un très fier manoir.

Du XIIe siècle, il reste les ruines du Chateau Fort, construit en 1118 par Henri 1er, Roi d'Angleterre et Duc de Normandie. Cette forteresse sera detruite par Edouard III, qui reprend, en 1419 Neuf-Marché.

Au milieu du XIX est construit un bâtiment mairie/école, très luxueux pour l'époque. D'ailleurs, beaucoup ont manifesté en ce temps de l'hostilité à l'égard de ce bâtiment, qui a engendré des importantes dépenses jugées excessives.

Georges Heuillard (1899-1952), maire de Neuf-Marché, député et conseiller général, fut un martyr de la Resistance. L'année qui suivit sa mort, un monument lui fut érigé. Son buste en bronze a été sculpté par Paul Landowski, grand prix de Rome 1900. Et c'est le 14/11/1953 exactement que J.P. Boncour, ancien président de la Société des Nations, et promoteur de l'O.N.U., inaugure le monument.