François-Adrien Boïeldieu naît à Rouen le 16 décembre 1775. Ses premières armes musicales, il les fait au théâtre des arts de Rouen où il crée deux opéras comiques "La fille coupable" le 2 décembre 1793 puis "Rosalie et Mirza" le 28 octobre 1795, cette dernière oeuvre a malheureusement été perdue.

Il se rend ensuite à Paris pour poursuivre son oeuvre. Sa période parisienne débute avec "La famille suisse" donné au Théâtre Feydeau en 1797 et se poursuivra avec une dizaine de pièces dont surtout "le calife de Bagdad" donné pour la première fois à la salle Favart le 16 septembre 1800 et "Ma tante Aurore ou Le roman impromptu" créé le 13 janvier 1803 à l'Opéra comique.

Le succès de ces deux pièces et sa gloire grandissante lui vaut le titre de directeur de l'Opéra impérial de Saint-Pétersbourg, il écrit là-bas différentes pièces comme "Télémaque", "Les voitures versées", "La dame invisible", mais force est de constater que cette période est moins fructueuse que les précédentes.

Il revient finalement à Paris en 1810 et renoue avec le succès deux ans plus tard avec "Jean de Paris". Il est nommé professeur au Conservatoire de Paris en 1817 où il succède à Mehul. Il écrira encore une quinzaine d'oeuvres dont la plus forte reste "La dame blanche" créée le 10 décembre 1825 à l'Opéra Comique. Il s'éteint à Paris le 8 octobre 1834.